C’est l’histoire d’Amy, une toute jeune fille de 14 ans, australienne. Elle a été retrouvée morte le 3 janvier. Amy, victime de harcèlement sur Internet, s’est suicidée.
Son père n’a pas voulu que le décès de sa fille ne serve à rien, et a pris la parole – sur internet – pour dénoncer ce harcèlement. Il a notamment invité ceux qui avaient persécuté Amy à venir à son enterrement, pour qu’ils réalisent. Une façon sans doute de faire le lien entre ce cyber-harcèlement, et les désastres bien réels, bien cruels, qu’il peut causer. Pour que ceux qui en étaient responsables voient, aussi, que ce n’est pas seulement une vie qui a été brisée, mais celles de toute une famille.
Le cyber-harcèlement est un véritable fléau pour les jeunes. 40% des 13-17 avouent avoir subi une agression en ligne, et 22% d’entre eux n’en parlent à personne, quand 61% disent avoir des idées suicidaires… (chiffres 20 minutes 2017). L’essor des réseaux sociaux, comme l’évolution des pratiques des jeunes sur internet, est un terreau propice au développement du cyber-harcèlement. La vigilance de tous, mais aussi la prévention et l’information doivent être au cœur de la lutte contre ce phénomène.